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... aux visiteurs égarés sur ce modeste blog !

Ici, je me fais plaisir, en conséquence les billets sont assez (très) variés. J'ai tenté de les organiser par catégories (voir sur la gauche).

Le tutoriel "Netvibes pour ceux qui connaissent pas" est ici
Tout sur le hoax/canular du camion gris "72B 381" qui n'existe pas, c'est

Il se peut aussi qu'un billet déjà publié change parfois légèrement au gré de mon humeur, ou s'enrichisse au fil de mes vagabondages et trouvailles sur la toile (cas heureusement le plus fréquent).

Je me réserve également le droit de ne pas conserver les commentaires sans lien avec le billet concerné, les "kikou bisou" ou autres publicités gratuites.
(et si une vidéo ou un lien n'est plus disponible, signalez-le moi, on essaiera d'arranger ça)

Dernière chose, parait-il que le second degré ne serait pas absent de ce blog ...

J'ai mis les commentaires en modération parce que je passe moins souvent mais je suis toujours là...

Sur ce, bonne visite.

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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 14:19
alphabett.gifoumast c’est du blues touareg.

Moussa Ag Keyna, né entre Niger et Mali, combattant pendant la rébellion touareg, a lâché le fusil pour prendre la guitare. Il a embarqué sa cousine Aminitou Goumar, et trois autres musiciens dans l’aventure.


Toumast, ça veut dire peuple ou identité en tamacheq, la langue touareg, l’un des dialectes du tamazight (connue chez nous comme langue berbère)
Toumast-int.jpg
Ils se sont excusés pour le batteur, souffrant qui n’a pu assurer le concert avec eux. Ils portaient des tenues traditionnelles, lui avec son chèche et une écharpe épaisse entourant son cou. Il ne bouge pas. Certainement à cause de sa blessure à la jambe, mauvais souvenir de la guerre.

Il avait une magnifique pochette traditionnelle en bandoulière, dans des tons verts et bleus. Aminitou Goumar, sa cousine, est aussi en vêtement traditionnel. Elle portait une longue écharpe de couleur par-dessus sa tunique blanche, qu’elle replaçait sur sa tête au début de chaque morceau, et qui retombait dans les secondes suivantes. C’est insolite de voir une femme en tenue traditionnelle, une guitare moderne dans les mains. Elle est multi-instrumentiste, passant d’un instrument à l’autre, allant également frapper sur cette étrange demi-boule posée à terre pour marquer le rythme. Elle est aussi une bonne chanteuse (ah ces youyous, terribles  ! ! ).


toumast.JPG
Leurs rythmes sont lancinants et très répétitifs. C’est ça le blues touareg tel que le font les "ishumar" (altération tamacheq du mot français "chômeur", ce que sont devenus beaucoup de ces anciens nomades là-bas, paraît-il). Les chansons durent trèèès longtemps, plus de 5 mn. Dommage que les voix aient été un peu étouffées par la sono.


Moussa nous annonce qu’on pouvait danser devant la scène, ce que quelques spectateurs ont fait, car chez eux toutes les musiques se dansent. Il y a même une chanson traditionnelle à laquelle tout le monde participe, les femmes faisant un cercle au centre, les hommes constituant un second cercle, et les chameaux le troisième. Mais, paraît-il que ces derniers n’auraient pas voulu traverser la mer. Quand ils ont entendu parler de Sarko et de ses tests génétiques, ils n’ont pas du se sentir rassurés.





En première partie nous avons eu un sympathique chanteur amateur kabyle dont je n’ai pas retenu le nom. Je présume que c’était sa toute première scène. D'ailleurs, la moitié du peu nombreux public était constitué par le fan-club familial emmené par une dame, probablement la maman. Pendant une chanson en hommage au grand-père, Maman s’approche de la scène et fiston se penche pour qu’elle puisse passer ses bras autour de son cou. Bruit d'un sanglot dans le micro. Maman retourne toute émue à sa table à la fin de la chanson. Elle va et vient entre les morceaux, fait de grands signes destinés à l’autre moitié du fan-club, dont l’enthousiasme est nettement moins expressif, quelques tables plus loin. C’est au cas où ils n’auraient pas compris qu’il fallait regarder la scène. A chaque instant, je l’imagine revenir avec la couscoussière fumante. Mon imagination vagabonde…. Je me dis que les mamans kabyles n’ont certainement rien à envier aux mamans juives telles qu’on les décrit.

J’ajouterai que les musiciens étaient très bons, notamment le violon sur la droite et l’oud ( ?) sur la gauche. Les chanteurs n'étaient pas mauvais... Mais le spectacle était dans la salle à mon avis. Bien entendu, le fan club de la première partie n’est pas resté pour la seconde. Z’ont loupé le meilleur. Mais probablement que le couscous n’aurait pas attendu plus longtemps...
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commentaires

C
<br /> <br /> Très beau partage , merci<br /> <br /> <br /> <br />
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