Ici, je me fais plaisir, en conséquence les billets sont assez (très) variés. J'ai tenté de les organiser par
catégories (voir sur la gauche).
Le tutoriel "Netvibes pour ceux qui connaissent pas" estici
Tout sur le hoax/canular du camion gris "72B 381" qui n'existe pas, c'estlà
Il se peut aussi qu'un billet déjà publié change parfois légèrement au gré de mon humeur, ou s'enrichisse au fil
de mes vagabondages et trouvailles sur la toile (cas heureusement le plus fréquent).
Je me réserve également le droit de ne pas conserver les commentaires sans lien avec le billet concerné, les
"kikou bisou" ou autres publicités gratuites.
(et si une vidéo ou un lien n'est plus disponible, signalez-le moi, on essaiera d'arranger ça)
Dernière chose, parait-il que le second degré ne serait pas absent de ce blog...
J'ai mis les commentaires en modération parce que je passe moins
souvent mais je suis toujours là...
Moussa Ag Keyna, né entre Niger et Mali, combattant pendant la rébellion touareg, a lâché le fusil pour prendre la guitare. Il a embarqué sa cousine Aminitou Goumar, et trois autres musiciens dans l’aventure.
Toumast, ça veut dire peuple ou identité en tamacheq, la langue touareg, l’un des dialectes du tamazight (connue chez nous comme langue berbère) Ils se sont excusés pour le batteur, souffrant qui n’a pu assurer le concert avec eux. Ils portaient des tenues traditionnelles, lui avec son chèche et une écharpe épaisse entourant son cou. Il ne bouge pas. Certainement à cause de sa blessure à la jambe, mauvais souvenir de la guerre.
Il avait une magnifique pochette traditionnelle en bandoulière, dans des tons verts et bleus. Aminitou Goumar, sa cousine, est aussi en vêtement traditionnel. Elle portait une longue écharpe de couleur par-dessus sa tunique blanche, qu’elle replaçait sur sa tête au début de chaque morceau, et qui retombait dans les secondes suivantes. C’est insolite de voir une femme en tenue traditionnelle, une guitare moderne dans les mains. Elle est multi-instrumentiste, passant d’un instrument à l’autre, allant également frapper sur cette étrange demi-boule posée à terre pour marquer le rythme. Elle est aussi une bonne chanteuse (ah ces youyous, terribles ! ! ).
Leurs rythmes sont lancinants et très répétitifs. C’est ça le blues touareg tel que le font les "ishumar" (altération tamacheq du mot français "chômeur", ce que sont devenus beaucoup de ces anciens nomades là-bas, paraît-il). Les chansons durent trèèès longtemps, plus de 5 mn. Dommage que les voix aient été un peu étouffées par la sono.
Moussa nous annonce qu’on pouvait danser devant la scène, ce que quelques spectateurs ont fait, car chez eux toutes les musiques se dansent. Il y a même une chanson traditionnelle à laquelle tout le monde participe, les femmes faisant un cercle au centre, les hommes constituant un second cercle, et les chameaux le troisième. Mais, paraît-il que ces derniers n’auraient pas voulu traverser la mer. Quand ils ont entendu parler de Sarko et de ses tests génétiques, ils n’ont pas du se sentir rassurés.
En première partie nous avons eu un sympathique chanteur amateur kabyle dont je n’ai pas retenu le nom. Je présume que c’était sa toute première scène. D'ailleurs, la moitié du peu nombreux public était constitué par le fan-club familial emmené par une dame, probablement la maman. Pendant une chanson en hommage au grand-père, Maman s’approche de la scène et fiston se penche pour qu’elle puisse passer ses bras autour de son cou. Bruit d'un sanglot dans le micro. Maman retourne toute émue à sa table à la fin de la chanson. Elle va et vient entre les morceaux, fait de grands signes destinés à l’autre moitié du fan-club, dont l’enthousiasme est nettement moins expressif, quelques tables plus loin. C’est au cas où ils n’auraient pas compris qu’il fallait regarder la scène. A chaque instant, je l’imagine revenir avec la couscoussière fumante. Mon imagination vagabonde…. Je me dis que les mamans kabyles n’ont certainement rien à envier aux mamans juives telles qu’on les décrit.
J’ajouterai que les musiciens étaient très bons, notamment le violon sur la droite et l’oud ( ?) sur la gauche. Les chanteurs n'étaient pas mauvais... Mais le spectacle était dans la salle à mon avis. Bien entendu, le fan club de la première partie n’est pas resté pour la seconde. Z’ont loupé le meilleur. Mais probablement que le couscous n’aurait pas attendu plus longtemps...
Superbe chanson d’un groupe presque inconnu en France, Gjallarhorn, en hommage à Suvetar, déesse finnoise des vents du sud.
jallarhornest un groupe finlandais suédophone emmené par une chanteuse nommée Jenny Wilhelms. Ils mêlent leur folklore nordique d’inspiration chamanique avec des instruments exotiques tel le didjeridoo australien. Envoutant.
uvetarest la déesse ( mythologie finnoise, pas norvégienne) du vent dusud. Son nom vient de "suve" pour "sud" ou "été" (même racine quel’anglais "summer" ?). Elle guérit les malades qui font appel à elle avec du miel qu’elle jette des nuages, et protège de son voile les troupeaux des pâturages du vent et de la pluie. C’est une déesse de l’air. Elle protège la moisson, que les vents du sud sont censés annoncer. Source : Runes du Kalevala.
Traduction en anglais de cette chanson chantée en finnois :
Suvetar, fine matron Arise to see the seeds Raise the matron's corn So that we may be spared pain Manutar, matron of the Earth Lift up the shoots from the ground New shoots from the stumps So that we may be spared pain Feed us with honey-hearts Give us honey-drink Delicious honey-grass On a blossoming knoll You have shining silver You have glistening gold Rise up, O maiden Black from the soil Underground crone Most ancient of Nature's daughters Make the peat shoot forth And the ground turn over Underground crone Most ancient of Nature's daughters Lift up a thousand seedlings To reward my efforts.
Tentative de la traduction en français (je sais, ça ne se fait pas de traduire d'une première langue à une seconde, puis à une troisième, mais je ne peux faire autrement). Suvetar, bonne matrone Viens voir les graines Elève le maïs de la matrone Pour ainsi nous épargner la douleur Manutar, matrone de la terre Soulève les semences de la terre Nouvelles semences des sillons Pour ainsi nous épargner la douleur Alimente nous avec des cœurs en miels Donne nous du miel à boire Délicieux miel d’herbe Sur un monticule florissant Tu as l'argent brillant Tu as l'or scintillant Elève toi O demoiselle Noire du sol Femme souterraine Plus ancienne fille de la nature Fais que la tourbe pousse visible Et la terre retournée Femme souterraine plus ancienne fille de la nature Soulève un millier de plantes Pour récompenser mes efforts.
estival jardins et musique, un petit jardin, perdu en haut d'une colline lyonnaise parisienne dominée par une basilique. 1er juillet 2007.
Je viens de découvrir ce groupe lyonnais lors de son tout dernier concert, juste avant sa séparation pour cause d’exil d’un de ses deux membres.
Bistanclaque est un duo qui nous arrive en direct des pentes d’une colline lyonnaise surmontée d’un gros caillou (ceux qui connaissent Lyon comprendront). Avec leurs instruments (ah l’accordéon ! ), ils tissent des chansons aux intonations folkloriques, aux textes fins et biens finis, parfois vie-de-tous-les-jours, parfois un peu politique (la mairie de Lyon, de gauche ou de droite, doit pas toujours apprécier). Leur son n'a pas la douceur de la soie, mais est cependant bien agréable à écouter, bien plus que celui des machines auxquelles leur nom se réfère (peux pas m’empêcher de faire des allusions tant ce nom est caractéristique de l'endroit d'où ils viennent *).
très mauvaise photo puisqu'on voit plus les spectateurs du fond que les musiciens, l'un à gauche et l'autre à droite. Bistanclaque c’est CA : une vidéo et un mp3 : Ecoutez bien les paroles, ça vaut le détour, et leur site est ICI Ils nous ont interprété, entre autres, une sympathique chanson arabe (moi qui adore les mélanges culturels, je me suis régalée).
On leur souhaite bonne continuation et plein de succès dans leurs aventures futures, lyonnaises, réunionnaises ou autres.
Regret : carton rouge aux sales gosses et aux parents (tout aussi mal élevés) juste devant la scène. Oui, enfants et parents ont le droit de venir voir des spectacles, je comprends aussi qu'il soit difficile de demander aux petits de rester sage, mais je ne comprends pas que les parents les laissent courir, jouer, parler sous le nez des artistes, les gênant ainsi que les spectateurs. Quel manque de respect ! C'est pas parce que ce groupe vient de Lyon que les petits parisiens doivent jouer à guignol.
(* "bis tan clac pan" est le bruit caractéristique des machines à tisser utilisées par les canuts (ouvriers de la soie) au 19ème siècle à la croix rousse, la colline située au nord de Lyon, dite "colline qui travaille", en opposition à la colline de fourvière, surmontée d'une basilique et dite "colline qui prie").
mateur de jazz,j'espère que tu ne t'ennuies pas en cette fin juin-début juillet. Peut être même souhaites tu avoir le don d'ubiquité tant il y a de festivals organisés en cette période !
Rien qu'en région parisienne : * Paris jazz festival du 9 juin au 29 juillet 2007. * La défense jazz festival du 15 juin au 1er juillet 2007 * Rueil Euro Jazz Festival Du 27 juin au 1er juillet 2007 * Enghien jazz festival du 28 juin au 1er juillet 2007 * Festival jazz musette des puces les 23 et 24 juin 2007
En province : * Orléans jazz du 13 au 30 juin 2007 * Jazz à vienne du 28 juin au 13 juillet 2007 * Strasbourg jazz festival du 29 juin au 5 juillet 2007 * Goméné jazz festival 29 juin au 1er juillet 2007 * Jazz à montauban du 6 au 16 juillet 2007 * Montreux jazz festival du 6 au 21 juillet 2007 * Juan les pins du 11 au 21 juillet 2007
Désolée pour ceux que j'oublie...
Questions que je me pose : C'est fait exprès de presque tous les organiser en même temps ? Y a il une volonté particulière de viser ce we charnière du 30 juin 1er juillet ? Faire en sorte qu'il y ait moins de bouchons sur les routes ? ou plus ?
Ca permet aussi à certains artistes d'en enchaîner quelques uns. Exemple :
Robin McKelle Mercredi 27 juin à la def jeudi 28 juin à Enghien vendredi 29 juin à vienne samedi 30 juin à srasbourg dimanche 15 juillet à juan vendredi 20 à montauban dimanche 22 à paris
Je l'ai donc vue il y a quelques jours maintenant. Très bien mais trop court, je n'ai pu rester hélas. Elle joue avec son public, et a fait monter un spectateur sur scène, qui lui avait dit être venu à un précédent spectacle, et qu'il ne danserait pas ! D'autres se sont alors chargés de danser sous les yeux amusés de Robin McKelle ....
ouvenir inoubliable d'un clip vidéo vu au début des années 80 à la télé... Je crois me souvenir du présentateur de l'époque disant qu'il avait été interdit dans certains pays... Ce devait être le premier clip que j'aie jamais vu, et Freddy Mercury en mini jupe et perruque, c'est i n o u b l i a b l e.
quelques lustres plus tard, j'ai retrouvé la vidéo.
La voici
Merci Youtube Pour certains, aujourd'hui encore, c'est l'une des plus belles vidéos musicales qui soient. C'est pour cela que je la met pour la fête de la musique
Mes films sont pas terribles (on fait avec ce qu’on a). On ne voit pas les tambours décorés de couleurs gaies, presque tous différents, et les deux percussionnistes qui jonglent avec leurs batons… La batucada, c’est sacrément rythmé, et on l’entend venir de loin. Un spectacle sonore - très - autant que visuel.
Encore de la musique irlandaise. Ce fut mon deuxième cadeau de la St Patrick. Pas très loin de chez moi, une petite salle et deux groupes...
DIRTY LINEN
je les avait déjà vu il y a 5 ans au même endroit, pour la St Patrick aussi, et j'avais envie de retourner les voir. Dirty Linen c'est un trio qui joue de la bonne musique traditionnelle irlandaise. Cette année, ils avaient deux invités avec eux. Leur point fort, à mon avis, en plus de leur musique enjouée, c'est leur "papy" d'origine irlandaise, son accent d'outre mer d'irlande, ses petites phrases humoristiques pour présenter les chansons, et ses commentaires. La soirée était organisée par la section jeunesse de la ville en question, mais la moyenne d'age etait du public était plutot... jeune retraité ou plus...
(photo prise durant un entracte)
En deuxième partie nous avons eu le groupe BROKEN STRING
Un Ceili irlandais où tout le monde danse, en suivant les indications données par des meneurs.
Les "jeunes" présents à la première partie s'étant tous carapatés avant le couvre-feu de la maison de retraite, ne restaient plus que les braves, les gens d'age moyen et inférieur.
petit regret n°1 : les avoir vu le jour après Loreena McKennitt, on ne peut plus les apprécier à leur juste valeur après CA. Si j'avais pu inverser les dates des deux concerts, ça aurait été mieux mais on choisit pas...
Petit regret n°2 : les gens venusuniquementpour la seconde partie et qui faisaient du bruit pendant la première. Pas sympa.
LENE BARNES à la salle Daniel Fery, Nanterre le 9 mars 2007
Elle a commencé son concert par une chanson à capella, d’une voix grave incroyable. Face à une telle présence, une telle intensité, la salle a été immédiatement conquise. Une voix à couper le souffle, et dont elle fait ce qu’elle veut, une présence indiscutable, du punch de la vitalité, un potentiel fantastique . Ce n’est pas « bon » c’est excellent ! ! ! On peut pas mieux dire ! L’un des meilleurs concert que j’aie jamais vu.
Non seulement elle chante bien, mais elle cause intelligent, et en français en plus. On sent qu’elle a du vécu, du recul, nourri par un sens de l’observation et de la réflexion certain. Elle n’aime pas classer les gens dans des catégories noir, blanc, indien…Et ou se classerait elle ? elle nous dit avoir des origines africaines amérindiennes irlandaises, si j’ai bien compris… un melting pot à elle seule ! Elle est américaine, parle français, sa gestuelle évoque le flamenco et la danse orientale. On sent les origines africaines et amerindiennes dans sa manière très primitive de chanter. Elle use d’onomatopées, siffle aussi certains airs, incite la salle a se frapper le cœur avec la main comme le font les indiens, à taper en rythme ou à chanter avec elle… et nous, on ne peut que suivre !
Il faut la voir interpréter « please » de Bono avec ses tripes (c’est lui ou c’est moi que vous applaudissez ? demande-t elle après), nous fait revenir au stade fœtal … c’est plus qu’une interprète, une magicienne. Ce soir, Ilene, je crois que tu t’es fait quelques fan de plus…
sonsiteofficiel leclip de Day Dream Note très très postérieure à l'article : voir aussi là (pasque quand on aime, on en reprend)